C’est un espace d’expression où les mots ont toujours quelque chose à dire, qui permet de repérer ce qui vient à leur insu. Les mots ravivent vos souvenirs, interrogent votre présent et vous font découvrir que votre imaginaire est beaucoup plus grand que vous ne le pensiez
.
C’est une étape de découverte, de plaisir, de développement personnel, de créativité, où l’on apprend à transcender, à transformer, à modifier son regard, à inventer..
Permet de confronter le texte à la magie de la voix, d’accompagner le texte des autres participants sans jugement, dans la bonne humeur.
Pour participer aux ateliers, il suffit simplement d’avoir la curiosité ou le désir d’écrire, sans compétition, dans la convivialité.
La nouvelle n’est pas un petit roman.
A l’atelier nouvelles on apprend les techniques spécifiques à la nouvelle.
On structure son texte, on cisèle ses phrases, on travaille les dialogues, les points de vue, le vocabulaire, on creuse les personnages.
On trouve et développe son style pour produire des nouvelles abouties.
ATELIER NOUVELLES
Atelier où l'on explore les différents types d'écriture, de l’autobiographie à la fiction en passant par la poésie ou les jeux d’écriture.
On creuse les cinq sens, met en scène les sons, les couleurs, les saveurs.
On questionne son histoire, libère ses rêves, sa colère, sa sensibilité, son imaginaire.
On s’essaye au haïku, à la poésie contemporaine, aux formes classiques.
On part d'un texte d’auteur, d’un mot existant ou fictif, d’une photo ...
On prend le temps de s’immerger, de produire à son rythme.
ATELIER FRAGMENTS
Le lien qui unissait la promotion sociale à la maîtrise de l'écrit s'est effiloché depuis le milieu du 20e siècle.
Le développement d'autres supports culturels a fait disparaître le monopole de l'écrit et masqué l'importance de sa fonction sociale.
Paradoxalement, l'exigence de la société vis-à-vis de la maîtrise de l'écrit n'a cessé de croître.
La maîtrise de l'écrit est passée du statut d'ascenseur social à celui d'intégrateur social.
L'écrit n'est pas un apprentissage comme un autre puisque le niveau de maîtrise de l'écrit d'une personne va conditionner son degré d'insertion sociale.
L’apprentissage de l’écrit pose 2 questions : « Comment apprendre ? » et « Pourquoi apprendre ? »
L’éducation nationale a privilégié la première question car répondre à la seconde paraissait évident à tous.
Ce n’est malheureusement plus vrai aujourd’hui pour les nouvelles générations d’apprenants.
Beaucoup de jeunes, et surtout ceux qui sont en échec scolaire associent majoritairement l'écriture à une activité scolaire.
Les notions de communication, d'expression, d'échange arrivent bien après.
Très peu associent ces activités à leur insertion sociale et professionnelle, préoccupations, par ailleurs, très présentes chez eux.
Le concept d’échec scolaire renvoie à une norme de performance, d’où échec/réussite. A l’atelier d’écriture on n’apprend pas, on expérimente.
Les jeunes se comportent trop souvent comme on les a étiquetés.
A l’atelier d’écriture, ils se libèrent de ce stéréotype paralysant.
On se retrouve en compagnie de l’animatrice et d’un petit groupe de participants pour explorer, cheminer avec les mots, loin des règles scolaires. Pas de mauvais texte, pas de notation, pas de jugement.
L’atelier s’appuie sur des jeux, des échanges, l’imaginaire, la spontanéité.
L’animatrice n'est pas un professeur. Son rôle est d’aider au déclenchement de l'écriture, d’accompagner pour permettre à chacun de découvrir sa propre originalité, sa musique intérieure et peut-être donner à quelques-uns l’envie de se remettre à l’apprentissage de la langue.
Nadine Nagel adapte le contenu à l’enjeu du stage et à la structure organisatrice.
Elle a épaulé des publics en difficulté face à l'écrit et aux nouvelles technologies :
Elle est intervenue en décembre 2006 au colloque organisé par le Réseau Public de l'Insertion des Jeunes d'Ile de France (RPIJ) :
Dans l’Egypte ancienne un seul mot signifiait " Ecrire et peindre ".
En grec le verbe « graphein » signifie tout à la fois dessiner et écrire.
Écrire n'est pas décrire, peindre n'est pas dépeindre.
La vraisemblance n'est que trompe l'œil.
Georges Braque
La confrontation des arts permet un travail incomparable sur les cinq sens.
Créer c’est :
Voir, entendre, sentir, toucher, goûter, ressentir, accueillir les couleurs, les formes, les objets, les odeurs, les textures, les matières.
Se laisser porter par les sensations, instaurer un état de présence à soi et au monde, percevoir et nommer.
L’atelier d’écriture peut être associé à la peinture mais aussi à la sculpture, au collage, à la poterie, à la photographie, à la musique... et à tous les arts ouverts à la créativité et à l’échange.
Vous voulez associer l’écriture à vos activités, n’hésitez pas contacter Motamorphoze.
Petite annonce
Vous êtes musicien, vous composez au pied levé un air, des accords à poser sur un texte.
Vous voulez collaborer à un atelier d’écriture de chansons, n’hésitez pas à contacter Motamorphoze.
Le but de l'écriture, c'est de porter la vie à l'état d'une puissance non personnelle. Gilles Deleuze
J'écris seulement si quelque chose me coule du cœur jusqu'aux mains. Christian Bobin
L'écriture a ceci de mystérieux qu'elle parle. Paul Claudel
Écrire pour ne pas mourir
Écrire sagesse ou délire
Écrire pour tenter de dire
Dire tout ce qui m'a blessée
Dire tout ce qui m'a sauvée...
Anne Sylvestre
Si les Phéniciens n'ont pas inventé le principe de l'alphabet, on peut dire que l’alphabet phénicien, inventé il y a 3000 ans, est l’ancêtre de presque tous les systèmes alphabétiques du monde.
Le port phénicien de Byblos, grand carrefour commercial depuis le IVème millénaire avant J-C, est relayé après la fin du IIIe millénaire par la ville de Tyr : c’est de là qu’est diffusée l’écriture phénicienne.
L’alphabet phénicien a donné naissance :
Dans l’histoire de l’écriture, l’alphabet représente une véritable révolution, car c’est un système totalement et uniquement phonétique (signes = sons).
Les Mésopotamiens comme les Égyptiens, utilisaient eux aussi des signes phonétiques mais en appoint de leur système idéographique, et ils ajoutaient encore d’autres signes complémentaires pour préciser la signification. En outre, chez les Égyptiens, un signe pouvait noter des combinaisons de plusieurs consonnes.
Le système alphabétique, avec sa trentaine de signes abstraits, codifiés, permet théoriquement de noter n’importe quelle langue. Sa maîtrise requiert un apprentissage facile et rapide, qui n’a aucune commune mesure, par exemple, avec celui de l’écriture chinoise et de ses 50 000 signes. On peut y voir le début d’un processus de démocratisation et un facteur de dynamisme social.
Le mot alphabet vient des lettres aleph et beit (beth), qui deviendront alpha et bêta.
Alphabètes et analphabètes.
Pour les U.S.A, au début du siècle, cela consistait à savoir écrire et lire son propre nom !
L'UNESCO est plus exigeante et propose la définition suivante, qui est généralement admise : pratique quotidienne de la lecture et de l'écriture de phrases simples (alphabétisme fonctionnel).
Notons que sur les 3000 langues parlées à la surface du globe, 100 seulement s'écrivent.
Selon l'UNESCO, 34,2 % de la population mondiale de plus de 15 ans est analphabète en 1970, soit 783 millions de personnes.
Ce taux baisse (1 % tous les deux ans environ) bien que le nombre d'analphabètes augmente (la population croît de 1,7 %).
Dans les pays en voie de développement, 68 % des femmes sont analphabètes ; les taux mondiaux sont de 23 % pour les hommes et 34 % pour les femmes en 80.
Ce site est membre de l'anneau francophone des ateliers d'écriture.
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